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Bien-être au travail et performance globale

[Bien-être] Il n’y a pas de performance globale sur le long terme sans bien-être au travail

Ne négligeons pas la performance organisationnelle

En tant que contrôleur de gestion de formation, j’ai pu durant mes brèves mais néanmoins enrichissantes expériences, énumérer un certain nombre de constats, notamment autour du bien-être au travail.

En effet, ces derniers me poussent à penser que le contrôle de gestion, tel qu’il est interprété dans les organisations aujourd’hui, ne répond bien souvent qu’à des problématiques d’ordre financier, économique ou commercial.

Malgré tout, il reste important de souligner que derrière les chiffres, il y a des Hommes qui ont besoin d’être écoutés et d’être aidés, dans leur travail au quotidien. 

En d’autres termes, il devient primordial de pouvoir placer les enjeux stratégiques dans un contexte organisationnel, où l’humain en est l’acteur majeur.

     Je conçois une entité (entreprise, association, administration…) comme un prisme dont chaque facette ne pourrait être appréciée indépendamment mais plutôt dans son ensemble. Je me plais alors, à reprendre la définition de J-L Le Moigne, qui décrit un système comme étant ;

“quelque chose (une entité), dans quelque chose (son environnement), pour quelque chose (sa finalité), fait quelque chose (son activité), par quelque chose (sa structure) et qui se transforme dans le temps (son évolution)”.

J-L LE MOIGNE

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Ainsi, toutes perspectives d’évolution d’une entité devrait se faire dans une optique d’amélioration continue de la performance organisationnelle (par l’optimisation des processus, la maîtrise des SI, la conduite de projets et de changements…). Ceci dans le but de favoriser sa réactivité face aux messages de l’environnement interne et externe. C’est alors faire de la performance un construit social, insufflé par le sommet stratégique mais impliquant l’ensemble des collaborateurs d’une organisation. 

La place des Hommes dans l’entreprise

Néanmoins, lors de conduites du changement, les entreprises (au sens global du terme) ont tendance à négliger un des facteurs les plus complexes à maitriser; l’être humain. Mais pourquoi donc ? Tout simplement, parce qu’il est si facile de manquer d’attention vis à vis d’éléments aussi peu quantitativement mesurables que ; l’impact de l’accompagnement, de la communication interne, de l’intégration des opérationnels dans le choix des évolutions des outils ou des processus…

     L’aspect organisationnel est plus complexe que ce que l’on veut bien s’imaginer. Toutefois, ma vision sans doute utopique me porte à croire qu’il est possible de faire changer les choses et d’aider les entreprises à s’améliorer, à condition qu’elles en aient réellement la volonté. L’enjeu réside alors dans la coordination de l’ensemble de ces éléments et dans l’alignement entre la stratégie et l’organisation. L’organisation toute entière doit mener des actions cohérentes, afin de se donner les moyens de parvenir à ses objectifs.

Admettre ses difficultés pour s’améliorer

Les entreprises sont tellement occupées à regarder ce qu’il se passe chez la concurrence, qu’elles omettent le plus souvent de regarder ce qu’il se passe sous leurs yeux. De ce fait, elles en viennent à devenir leur pire ennemi par négligence de leurs propres salariés. Par analogie, c’est comme si ton obsession à regarder ton voisin agrandir sa maison, t’empêche de voir que ton conjoint n’est pas heureux… .

Une organisation n’est pas si différente d’un individu. Certes, elle est plus beaucoup plus complexe. En effet, elle forme une entité à part, étant bien plus que la somme des individus qui la composent. Ainsi, comme un être humain, il lui est difficile de se remettre en cause. Toutefois, pour pouvoir soigner les causes du mal-être de ces salariés, il faut dans un premiers temps, reconnaitre que quelque chose ne va pas ! Ce qui peut dans un schéma de pensés automatiques signifier “je suis faible”.
A mon avis, la faiblesse serait plutôt de fermer les yeux… .

Alors on préfère détourner le regard et jouer la politique de l’autruche ! Toutefois se convaincre que tout va bien n’apporte rien. Si ce n’est de continuer à creuser son trou, à foncer tête baisser dans un mur, à garder le nez dans le guidon… . Il faut savoir prendre du recul, s’échapper de la vision que l’on a au quotidien. En d’autres termes ; regarder le prisme sous un autre angle.

Le bien-être des salariés crée de la valeur pour l’entreprise

Pierre-Eric SUTTER nous l’explique promouvoir le bien-être au travail c’est l’opportunité de créer de la valeur :

  1. La valeur de bien-être pour le salarié (dimension psychologique)
  2. La valeur de ensemble our le groupe (dimension sociologique)
  3. La diminution des coûts pour les dirigeants (dimension organisationnelle). Parce qu’il faut le savoir ; des salariés qui se sentent mal, sont des salariés qui coûtent plus chers ou du moins qui sont moins productifs (perte de gains)
  4. La valeur financière pour l’actionnaire (dimension économique)
  5. La diminution des effets externes négatifs (dimension environnementale). On peut évoquer l’impact des arrêts maladies sur les coûts de la sécurité sociale
Retrouve la vidéo résumé de son ouvrage sur Youtube

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Les facteurs clés de succès de la performance

Pour moi ce qui permet à une entreprise ou à n’importe quelle organisation de faire la différence face à ses concurrents et ce sur le long terme, se résume en trois composantes ; Le bien-être des salariés, le système d’informations et la gestion des connaissances. C’est pour moi ce qui apporte un avantage concurrentiel considérable et constitue le socle fondamental qui assoit le potentiel de développement d’une organisation.

Autrement dit l’enjeux réside dans le renforcement du sentiment d’appartenance des salariés. Pour cela, il s’agit de mettre leur bien-être au coeur des préoccupations et promouvoir l’esprit d’entreprise.

Ensuite, un système d’informations ultra perfectionné permet, non seulement, d’optimiser l’ensemble des tâches au quotidien (gain de productivité) , d’avoir une base solide mais aussi d’assurer un développement serein.

Enfin la gestion des connaissances permet, quant à elle, de pérenniser le savoir-faire et les pratiques et de pallier aux effets plus que désastreux, bien qu’indirect, du turnover.

Ses facteurs clés de succès restent, à mon avis, la meilleure combinaison pour garantir la flexibilité et insuffler une politique du changement qui permette de faire face aux nouvelles mutations du marché.

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