Selon l’ouvrage « Promouvoir le bien-être au travail » de Pierre-Eric SUTTER, entretenir le bien-être des salariés est source de création de valeur pour une entreprise. Cet article vous explique, pourquoi ?!
L’auteur explique que promouvoir le bien-être au travail, c’est l’opportunité de créer de la valeur :
La valeur de bien être pour le salarié : c’est la dimension psychologique
Le bien-être au travail ne signifie pas qu’il n’existe pas des causes de mal-être. Il doit donc exister un certain équilibre des deux concepts avec une prédominance du bien-être. La bonne santé psychologique du salarié va être source de valeur pour lui, car elle va le pousser à tendre vers un besoin ultime : l’accomplissement de soi !
La valeur de vivre-ensemble pour le groupe : c’est la dimension sociologique
Si l’ensemble ou du moins la majorité des salariés, d’une entreprise se sent bien dans leur environnement de travail, cela va influencer le climat social et la solidarité. Ceci signifie, par exemple, qu’un salarié en difficulté sur une tâche aura plus de facilité à demander de l’aide et surtout à en recevoir. C’est donc, l’ensemble de la chaine de production qui en est favorisée. Des salariés en bonne santé psychologique vont également permettre la diminution des conflits sociaux et encourager les bonnes pratiques sociales.
Les coûts moindres pour le dirigeant : c’est la dimension organisationnelle
Un salarié bien dans son travail est un salarié plus productif, qui va avoir tendance à en faire plus que ce qui lui ai demandé et va donc apporter plus de valeur ajoutée à ses missions et donc à sa production. A l’inverse, un salarié insatisfait de son poste et de l’environnement dans lequel il interagit, va faire beaucoup moins d’efforts et va consciemment ou inconsciemment, s’adonner à des pratiques de sabotage. Un salarié qui aime ce qu’il fait et les conditions dans lesquelles, va faire durer sa présence dans l’entreprise. Ce qui pour l’entreprise est synonyme de gain d’expérience ainsi, de productivité. Les anciens permettent ainsi aux plus jeunes d’être plus rapidement opérationnelle et la mouvance positive du groupe entraine les nouveaux à s’intégrer plus facilement.
La valeur financière pour l’actionnaire : c’est la dimension économique
Des salariés dans un état de bien-être vont s’investir davantage dans l’entreprise, allant jusqu’à la promouvoir en dehors du cadre du travail. Ils vont alors contribuer à la bonne image de l’organisation et indirectement à son chiffre d’affaires favorisant alors la pérennité de celle-ci. Conséquence, la valeur financière de l’entreprise est rehaussée à la grande satisfaction des actionnaires.
Et la diminution des effets externes négatifs : c’est la dimension environnementale
Il est possible de citer, par exemple, l’impact des arrêts maladies sur les coûts de la sécurité sociale.
Des salariés « heureux » auront moins tendance à s’absenter pour cause de stress ou même d’accidents de travail. En effet, il a été démontré que le mal-être au travail augmente le risque d’accident de travail.
Attention tout de même, à ne pas tomber dans de mauvais travers comme devenir un bourreau de travail ou encore faire preuve de présentéisme qui est le fait de venir travailler alors que nous sommes malades. Ces phénomènes créent des coûts supplémentaires pour l’entreprise.
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Auteur : DIJOUX Anaïs – Accompagnatrice en bien-être au travail – BBL Bien-être au travail
Après quelques années en tant que contrôleur de gestion, J’ai voulu donner un aspect plus humain à mon métier et y apporter de la créativité. Ce besoin s’est transformé au fil des évènements de ma vie, en un désir de me tourner vers le bien-être au travail.
Etre contrôleur de gestion est un véritable atout car le bien-être au travail ; c’est créer un environnement sain et favorable à la santé du salarié mais c’est aussi la vision de l’Homme dans son poste.
Un salarié heureux est un salarié qui reste et qui s’investi.
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