Vincent De Gaulejac et Antoine Mercier identifient 12 causes du mal-être au travail dans leur ouvrage « Manifeste pour sortir du mal-être au travail ».
- Le salarié subit de plus en plus de pression. Il doit sans cesse produire plus, en moins de temps.
- Le salarié est devenu une simple ressource. Le salarié a l’impression d’être considéré comme une simple machine, dont la seule raison d’être est de produire de plus en plus.
- L’entreprise mesure tout, tout le temps. L’ère de la concurrence entraîne les entreprises à se comparer continuellement. Pour cela, elles utilisent des indicateurs de mesures de leur performance.
- Le salarié est sans cesse confronté à des situations du travail de plus en plus paradoxales. Par exemple, on lui demande d’être plus productif mais on ne lui accorde pas les moyens nécessaires d’y parvenir. Autre exemple, on lui demande d’être autonome, alors même qu’on le soumet à plus de contrôles.
- Le salarié doit être plus performant. L’entreprise adopte un management par objectif où la démarche se focalise essentiellement sur le résultat. On évalue le résultat pour ce qu’il est et non dans son contexte.
- Le salarié est de plus en plus isolé. Ceci qui créé un équilibre des pouvoirs entre la direction et les salariés qui prenait source autrefois, dans la solidarité de ces derniers. Aujourd’hui, la peur de perdre son emploi divise le collectif donc, soumet le salarié à plus de vulnérabilité.
- Le salarié travaille pour survivre. De plus en plus de salariés considèrent leur emploi uniquement comme un moyen de payer leurs factures. On parle de motivation extrinsèque. Le métier motive pour ce qu’il permet et non pour ce qu’il est.
- Le salarié perd le sens de son travail. Le salarié est entièrement tenu pour responsable de la non-atteinte de ses objectifs. Bien souvent, l’entreprise omet de prendre en considération le contexte dans lequel le salarié évolue. Ce qui nuit gravement à sa motivation.
- Le salarié n’est pas reconnu. Un salarié qui se donne pour son entreprise, sans recevoir de reconnaissance de celle-ci, devient un salarié frustré et démotivé. Il peut alors, développer un profond sentiment d’amertume, face à celle-ci.
- L’entreprise veut constamment changer. Il est normal de changer pour survivre, pour s’adapter. Cependant, il est essentiel de savoir pourquoi l’on doit changer et adopter une conduite efficace du changement, pour ne pas affaiblir l’organisation.
- L’entreprise veut faire de l’argent, avant tout. Cette quête de la réussite financière pousse les salariés à manipuler les chiffres, afin d’afficher de meilleures résultats et par peur des sanctions.
- La direction n’est plus consciente des réalités. Les organisations sont devenues tellement grandes, que le sommet stratégique s’éloigne de la base et ne prend plus consciente de ce que les salariés vivent au quotidien
N’hésitez pas à dire en commentaire si vous vous identifiez à une de ces causes et si vous avez trouver le moyen de vous en extirper.
Si je devais en rajouter une, il s’agirait de l’inadéquation entre l’attente du salarié et la réalité de son poste.
Et vous, connaissez-vous d’autres causes de mal-être au travail ?
Explorez davantage ce sujet en retrouvant les sources et inspirations de cet article au lien ci-dessous :
https://bumblebeelives.com/Manifeste-pour-sortir-du-mal-être-au-travail
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Auteur : DIJOUX Anaïs – Accompagnatrice en bien-être au travail – BBL Bien-être au travail
Après quelques années en tant que contrôleur de gestion, J’ai voulu donner un aspect plus humain à mon métier et y apporter de la créativité. Ce besoin s’est transformé au fil des évènements de ma vie, en un désir de me tourner vers le bien-être au travail.
Etre contrôleur de gestion est un véritable atout car le bien-être au travail ; c’est créer un environnement sain et favorable à la santé du salarié mais c’est aussi la vision de l’Homme dans son poste.
Un salarié heureux est un salarié qui reste et qui s’investi.
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